Dans le monde du parapente, peu de personnes ont réussi à fusionner leur passion pour les airs avec leur créativité artistique de la manière dont l’a fait Laurent Roudneff. Pilote de parapente professionnel et cinéaste, Laurent a non seulement repoussé les limites du vol acrobatique, mais il a également capturé la beauté et l’excitation de ces moments en les transformant en véritables œuvres cinématographiques.
Spécialisé dans le parapente acrobatique et les vols urbains ludiques, Laurent combine des manœuvres audacieuses dans des paysages éblouissant, créant ainsi un style unique qui mélange le frisson du sport extrême avec l’esthétique visuelle du cinéma.
Mais l’histoire de Laurent ne se limite pas à sa performance dans les airs. Lorsqu’il ne défie pas la gravité, il se consacre pleinement à sa passion pour le cinéma en tant que réalisateur et monteur.
L’un des moments marquants de sa carrière de cinéaste est survenu en 2019 avec la sortie de son film « Hourya ». Ce projet audacieux l’a conduit à explorer des contrées méconnues du Maroc, une toile de fond spectaculaire pour mettre en avant le parapente acrobatique. Avec l’aide précieuse de Quentin Chaumy, le film a pu voir le jour, offrant un aperçu unique de la fusion entre l’aventure aérienne et les paysages marocain.
En somme, Laurent Roudneff incarne l’esprit d’aventure et d’expression artistique. Son expertise en parapente et sa passion pour la cinématographie se rejoignent pour créer une expérience visuelle et émotionnelle hors du commun. Que ce soit à travers des acrobaties aériennes époustouflantes ou des vols audacieux au-dessus d’environnements urbains, Roudneff continue d’inspirer les passionnés de parapente et de cinéma à travers le monde.
© Laurent Roudneff
Bonjour Laurent, en quelques mots pourrais-tu te présenter ?
Salut, je m’appelle Laurent Roudneff, j’ai 32 ans et je suis parapentiste professionnel et filmmaker. J’aime le voyage, le sport et les images originales !
En plus d’être parapentiste professionnels tu es aussi réalisateur, quelles ont été les étapes importantes dans ton apprentissage de la vidéo ?
J’ai toujours aimé la photo et l’image. Mon grand père qui est artiste peintre a toujours eu un appareil photo et l’image m’a toujours intéressé.J’ai commencé à faire quelques photos sans rien y comprendre et j’ai fait mes propres expériences. Ensuite je me suis rendu compte que ce que j’aimais c’était la vidéo en particulier et tu vois bien comment la vie est faite au 21 ème siècle : des tutos youtube et surtout de belles rencontres et tu finis par progresser et créer ton style.
Quand as tu commencé à t’intéresser au parapente, et surtout pourquoi le vol de proximité ?
Ma famille est de haute Savoie, près du lac d’Annecy, un haut lieu mondial du vol libre. J’en ai toujours vu au dessus de ma tête petit. Comme j’ai toujours aimé le sport je m’y suis mis. Je n’imaginais pas en faire ma vie, c’est sur, mais je savais au premier vol que j’avais trouvé mon sport.Depuis, comme en image, les rencontres et les expériences te forgent. Le vol de proximité, c’est l’expression de mon syndrome de Peter Pan : tu peux planer, jouer avec le relief, enchainer les tricks et c’est quand t’es proche du relief que tu te rends vraiment compte que tu évolues en 3D et que tu voles !
Comment t’y prend tu dans ta manière de travailler ? Réussir à en tant que parapentiste et réalisateur à trouver les lieux idéaux pour avoir les meilleures images, le meilleur climax ?
Après des années à bosser en solo, je filme quasiment exclusivement avec Quentin Chaumy, un jeune et talentueux réalisateur . Travailler en équipe permet de confronter les idées et les additionner. Nous avons tout les deux des sensibilités proches en terme d’image. Je suis toujours à la recherche quand je fais un film d’une continuité de mouvement, d’une logique des déplacements pour que tout soit le plus fluide possible. Le parapente est une superbe excuse pour voyager et il est inconcevable pour moi de ne pas rapporter des images des magnifiques lieux que je visite ! Tu me parles de Climax, c’est aussi bien entendu hier important. C’est souvent ce que je travaille le plus en amont : Comment l’amener, comment le shooter, comment en ressortir, toujours dans cette logique de fluidité. Un film de sport outdoor sans Climax c’est pas possible, c’est souvent ce dont on se souvient ! Après, parfois, on a de bonnes ou mauvaises surprises ! L’affiche de Hourya les bras ouverts, c’était pas prévu. On venait de finir le tournage, j’ai ouvert les bras en grand de soulagement et on a shooté ça. C’est devenu l’un des Climax du film et même la photo d’affiche !
Comment t’y prend tu dans ta manière de travailler ? Réussir à en tant que parapentiste et réalisateur à trouver les lieux idéaux pour avoir les meilleures images, le meilleur climax ?
Après des années à bosser en solo, je filme quasiment exclusivement avec Quentin Chaumy, un jeune et talentueux réalisateur . Travailler en équipe permet de confronter les idées et les additionner. Nous avons tout les deux des sensibilités proches en terme d’image. Je suis toujours à la recherche quand je fais un film d’une continuité de mouvement, d’une logique des déplacements pour que tout soit le plus fluide possible. Le parapente est une superbe excuse pour voyager et il est inconcevable pour moi de ne pas rapporter des images des magnifiques lieux que je visite ! Tu me parles de Climax, c’est aussi bien entendu hier important. C’est souvent ce que je travaille le plus en amont : Comment l’amener, comment le shooter, comment en ressortir, toujours dans cette logique de fluidité. Un film de sport outdoor sans Climax c’est pas possible, c’est souvent ce dont on se souvient ! Après, parfois, on a de bonnes ou mauvaises surprises ! L’affiche de Hourya les bras ouverts, c’était pas prévu. On venait de finir le tournage, j’ai ouvert les bras en grand de soulagement et on a shooté ça. C’est devenu l’un des Climax du film et même la photo d’affiche !
As tu un souvenir, une anecdote que tu accepterais de nous partager ?
Pour longtemps mon meilleur souvenir de tournage restera la scène de nuit de Hourya, la scène de fin. Je savais que la nuit à cette période le vent soufflait souvent de manière suffisante dans une direction en particulier des terres arides à la mer. On a donc planifié notre tournage la semaine de la pleine lune où en plus elle était au zénith aux heures de brise de terre !Une fois sur place, on a fait des essais caméra un premier soir, le vent était nickel ! Le deuxième et troisième soir, on est allé dans une petite dune paumée, bien orientée, dans le silence complet, filmer là où la caméra voyait bien mieux que moi !On a sorti des images plus belles qu’espérées, on est tombé sur des Caracals ( Lynx du désert ) seulement intrigués par ce qu’on faisait et on a eu aucun accroc.
C’était fou ! Et du coup ça nous a mis la bonne pression pour le reste du tournage qui s’est fait quelques semaines plus tard car on était obligé de réussir maintenant qu’on avait ces scènes de nuit dans la boite !
Ça se termine par un film en arabe qui parle de liberté qui remporte à New York un Staff Pick un 11 septembre…
Quels photographes, réalisateur, sportif t’inspirent ?
Beaucoup de photographes, réalisateurs, artistes et sportifs m’inspirent !
En premier lieu, bien sur Quentin Chaumy avec qui je travaille. Quand tu vois ce qu’il fait à 30 ans, j’imagine même pas ce que ce sera dans quelques années ! En terme d’image de sport, j’aime vraiment beaucoup ce que font Tristan Shu ou encore Adrien Nisan ( Shams ). Question sportif, je ne peux qu’avouer être un fan, que dis-je, une groupie, de Danny Mackaskill. Du talent, de la créativité, de l’humour. Dommage qu’on comprenne rien quand il parle avec son accent Ecossais, je suis sur qu’en plus il est interessant.
Sur quoi travailles-tu actuellement ? Quels sont tes projets pour 2020 ?
Au moment où je te parle, on est tous confinés en France. L’occasion pour les voyageurs de redécouvrir leur logement ! Je bosse actuellement sur mes futurs projets, le moment idéal pour les coucher sur papier et les planifier. Il y aura du voyage, de l’écoresponsable et de l’originalité !C’est également le moment de ranger tout mon matos et j’ai retrouvé un vieil objectif qui me vient de mon grand père. Par magie, il se monte avec une bague sur mon Sony. L’occasion de filmer un petit court sur ce confinement nécessaire que nous vivons tous en ce moment.
Quel sportif, réalisateur, photographe aimerais-tu que l’on interview ? Et comme d’habitude, on te laisse le mot de la fin 🙂
En plus de Quentin Chaumy, je te conseille d’aller jeter un oeil au boulot de Laurent Merle. Tu peux aussi aller t’évader en allant voir ce que fais Jeremy Matteo.
Pour conclure, profite de la vie, voyage, fais des rencontres et profite de ton temps libre, c’est la plus grande des richesse que de profiter du temps libre avec ceux que tu aimes !
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